Résumé
Dernière partie de la trilogie de Guillaume Vandenberghe et Rapahël Kolacz sur le peintre Philippe Vandenberg, 'L'âme est vagabonde' se fraie un chemin dans l'atelier du peintre, au lendemain de son suicide, en quête de ses traces, de son monde et de sa douleur, partout prégnante.
Avis
Le 29 juin 2009, le peintre Philippe Vandenberg se suicidait dans son atelier de Molenbeek. Il avait cinquante-sept ans et une longue carrière derrière lui, en dents de scie. Il laissait une œuvre foisonnante et énorme, et trois enfants adultes : Hélène, Guillaume et Mo. Il leur avait laissé un message : "À mes enfants que j’aimais tant, je n’en peux plus de la solitude."
Son fils Guillaume Vandenberghe, cinéaste, revient dans l’atelier, espace de travail devenu scène de drame et filme les traces laissées par le peintre, par l’homme, par le père. Errant d’objets en objets, comme un fantôme, il nous fait pénétrer dans cet univers sombre et provocant, dans les dernières heures d’un homme face à ses douleurs et ses couleurs.