Résumé
Avec leur mise en scène quasi cinématographique, les toiles de Leonardo Cremonini ont inspiré les auteurs Italo Calvino, Michel Butor et Umberto Eco. Portrait de Leonardo Cremonini dans lequel il se raconte dans son atelier, devant ses toiles, dans les rues de Trouville.
Avis
Dans son atelier, devant ses toiles aux couleurs intenses, à Trouville, Leonardo Cremonini parle. Seul ou avec un interlocuteur qui joue le rôle de l’ami critique. Il développe, autour de son œuvre, un discours savant sur l’organique, les éléments, la solitude, le fantastique... Discours de théoricien heureusement illustré par ses toiles qui montrent l'inhumanité de l’humain. Parfois, un texte poétique vient appuyer la mise en décor du peintre, au bord de la mer, en hiver : digue et cafés déserts, désolation de la mauvaise saison. La réalisation en fait un personnage fictionnel alors que la bande son est plutôt celle d’une interview ; quelques éléments biographiques sont abordés mais le propos du film n’est pas là. Il s’agit plutôt d’une réflexion sur la nécessité de peindre et le sens d’un travail fait par l’artiste lui-même.