Touche-à-tout arrivé à la composition malgré lui comme il le raconte, Walter Hus n’est jamais là où on l’attend. À la fois compositeur de musique classique et d’opéra, il a aussi créé des œuvres avec des dessinateurs, des écrivains, des musiciens rock ou techno, des DJ ou des chorégraphes, ne méprisant aucun art et ne faisant aucune hiérarchie entre eux. Le projet d’un nouveau “cyborg-opéra” l’amène ici à travailler avec la chorégraphe belge Isabella Soupart dans le cadre d’une résidence artistique. C’est l’occasion pour la réalisatrice de plonger dans les méandres des souvenirs – ici symbolisés par des couloirs – et de partir dans un voyage musical en compagnie de cet homme qui ne tient pas en place et semble avoir trois idées à la seconde, douze projets par minute. Issu de la classe populaire, cet homme arrivé à la musique par amour pour sa professeure de piano raconte avant tout qu’elle s’inscrit dans le corps et est faite pour être vécue collectivement
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