Résumé
Dans un film à la première personne, Alexandre Calder se met en scène, raconte sa vie, et explique son travail.
Avis
Le réalisateur François Lévy-Kuentz a un goût prononcé pour l'art moderne et les figures mythiques qui l'ont construit. Il le prouve, une fois encore, avec le portrait de celui que les critiques surnommaient "le Daumier du fil de fer", Alexandre Calder. Le film explore les différentes facettes de cet artiste qui n’a jamais cessé de ciseler, tordre, assembler et peindre. Il met en évidence l’aspect précurseur de cette œuvre et tente d’en dégager les thèmes récurrents. Calder se met en scène, raconte sa vie, explique son travail, et la personnalité chaleureuse du sculpteur entraîne une adhésion immédiate pour l’homme et son œuvre. L’écriture cinématographique met en évidence l’évolution de son travail, des figurines du cirque aux stabiles en passant par les portraits et les mobiles, et fait de ce film, un véritable spectacle en mouvement.