Résumé
Le sculpteur suisse Jean Tinguely se balade dans une casse, au milieu des ferrailles. On le voit dans son atelier, chez lui, dans les musées : il se raconte sans filtre. Un maelström de documents conduit par une grande interview d'un artiste à l'énergie débordante.
Avis
Les machines envahissent tout, même le générique. Jean Tinguely est là, avec son énergie débordante : faisant ses machines, parlant de ses machines. Sur les chantiers, dans sa maison, dans son atelier, dans les villes et les musées où il les pose et les propose. Il raconte des choses très personnelles : l’éloge inattendu de la campagne, le transfert de son angoisse dans son travail, sa solitude, la réticence extrême de ses parents, l'importance de Niki de Saint Phalle. Une chronologie fantaisiste s’établit avec beaucoup d’extraits de films, d’images d’archives, de présentation de son travail : on passe de Marcel Duchamp à Yves Klein, de New York à Milan. Autour d’une belle interview centrale, des additifs documentaires, le tout nappé dans la musique onirico-mécaniste des Pink Floyd.