Résumé
Film expérimental tourné en 16mm, la deuxième partie de la trilogie consacrée au peintre belge Philippe Vandenberg par son fils Guillaume pénètre l'atelier du peintre et dévoile quelque chose de la violence et de l’obscénité du monde.
Avis
Ce film expérimental de dix minutes tourné en 16mm est la deuxième partie de la trilogie consacrée au peintre belge Philippe Vandenberg par son fils Guillaume accompagné du cinéaste et ami, Raphaël Kolacz. Après 'La lettre au nègre' (en 2004) et avant 'L’âme est vagabonde' (2015), 'Jardin noir' fait une incursion nocturne dans l’atelier du peintre et montre, de manière parcellaire, des matières, des morceaux de toiles, des objets du quotidien comme éclairés par une lampe torche et en noir et blanc. La bande son, elle, distincte de l’image, capture le geste créatif, coups de crayons, de pinceau, ratures... Mais peu à peu tout cela échappe, des images d’archives s’invitent dans le champ pour raconter quelque chose de la violence et de l’obscénité du monde, des voix ralenties et accélérées se superposent à des sons non identifiables, tandis que sang et peinture se mêlent jusqu’à ce qu’explose la couleur.