Résumé
Une mise en parallèle des superbes dessins des maîtres italiens du XVe au XVIIIe siècle et la musique de la même époque. Sans commentaire et sans didactisme.
Avis
Un rapport ludique et cinématographique entre les superbes dessins des maîtres italiens du XVe au XVIIIe siècle et la musique de la même époque (danse, ritournelle). Sans commentaire, sans nom cité, c’est un voyage arbitraire et plein de charme dans un cabinet des estampes. Mis à part les amatrices et amateurs ou les spécialistes, le grand public connaît mal les sanguines, dessins, eaux fortes, gravures, oubliés au profit des œuvres dites majeures. Là, on entre dans la virtuosité des traits, le génie de l’esquisse, du croquis. On capte sa spontanéité, sa liberté, son intimité. Mais il ne faut pas demander à ce film - et c’est sa limite - de donner une approche structurée, dramaturgique ou thématique. Comme dans une chorégraphie, cela commence et s’arrête quand le cinéaste le juge bon avec, parfois, l’invitation de voir trois gravures en même temps, mises dans des cadres différents. Une démarche originale et inaboutie qui laissera une partie du public ravie et une autre frustrée.