Résumé
Le portrait d’un père aquarelliste réalisé par un fils cinéaste. Hommage et album de famille, cette biographie intime et tendre présente une œuvre paysagiste.
Avis
Ce portrait d’un père aquarelliste réalisé par un fils cinéaste est film affectif. En voix off et à la première personne, le réalisateur explique l'envie de ce film et raconte la vie de celui qui vient de mourir et qu’il a filmé dix ans durant. Pieux hommage. On entre dans un album de famille avec une succession de métiers, de maisons et différentes épouses. C’est touchant et intime mais aussi axé autour de la réflexion que Roger Gobron fait sur son métier, l’aquarelle. Il parle de l’eau qui mène la danse, de sa vie passée à l’apprivoiser, de ses recherches pour faire évoluer une technique qui passe pour mineure, lui donner la force de la peinture à l’huile. Il dit ses sources d’inspiration liées aux paysages de la Flandre, à l’expressionnisme, expose ses techniques, ses recherches. Autour de sa présence de patriarche, une biographie affectueuse et la présentation d’une œuvre (certes mineure) filmée tendrement.