Résumé
Aristide Maillol est filmé dans son quotidien, au travail, dans sa maison, sous un jour simple et modeste. Son œuvre y est largement montrée.
Avis
Il s’agit d’un portrait filmé, prévient le générique, et pas d’une étude de l’œuvre ni d’une biographie. Cela permet de retrouver Aristide Maillol, alors proche de la fin de sa vie, le béret sur la tête, la barbe blanche au vent à Banyuls, sa ville natale, entre sa maison des villes et sa maison des champs. Il vit la journée ordinaire d’un homme qui sculpte, dessine et peint comme il respire, simplement. Il y a un charme champêtre et bucolique dans toutes les images. Ses statues, des grands corps de femmes robustes, sont filmées sous une belle lumière et d’une manière qui permet de les voir dans les trois dimensions. Lui, Aristide Maillol, change de place avec le soleil pour dessiner car "tout dans la nature l’intéresse". Le commentaire, un peu emphatique, a vieilli mais le film est juste, plein de sensualité et de sérénité. Un début et une fin documentaire présentent les pêcheurs et les paysans d’une manière qui nous paraît aujourd'hui un peu paternaliste.