Comme un torrent

Artiste : Paul Trajman

Comme un torrent

  • 6'
  • 1997
  • Sans paroles
Réalisation : André Goldberg

Musique : Jano Buchnes | Son : Vincent Somers | Montage : Peter Geismar | Bruitage : Philippe van Leer | Image : Alain Bertrand | Production : Alain Bertrand, Arizona, L’image latente

  • 6'
  • 1997
  • Sans paroles

Résumé

Plongée dans l'atelier du peintre belge Paul Trajman, pour suivre, silencieusement ou en musique, le trajet de ses gestes et de son pinceau. Au plus près d'un corps en pleine action.

Avis

Le synopsis est simple : dans son atelier, le peintre belge Paul Trajman installe son matériel composé d'un petit guéridon, deux pinceaux ébouriffés et un pot d'encre de chine. Il découpe ensuite un morceau de papier blanc qu'il vient plaquer sur le mur à grand bruit d'agrafeuse. Puis, c'est là que tout commence... le frottement du pinceau, le glissement des pas sur le sol, la concentration, le regard. Tourné en super 8 noir et blanc, ce document minimaliste et intense à la fois est un moment suspendu et unique. La gestuelle, le trajet du pinceau, ces bras qui fendent l’air, le corps qui frémit au gré des mouvements composent une véritable chorégraphie qui vient concentrer son énergie sur la toile. Un moment de création offert, un poème visuel pénétrant.

Paul Trajman °1960
Artiste peintre belge reconnu pour son approche unique de l'expressionnisme abstrait et de l'art brut, il développe une pratique artistique caractérisée par une écriture semi-automatique et une calligraphie corporelle, créant des œuvres à l'encre de Chine sur papier grand format. Ses créations, influencées par des artistes tels que Jackson Pollock, Henri Michaux et Jérôme Bosch, sont décrites par la critique comme des "figures à l'arraché entre écriture et peinture". Trajman a exposé ses œuvres dans des villes comme Bruxelles, Gand, Anvers et New York. En 2022, il apparaît dans son propre rôle dans le documentaire musical "Le Divorce de mes marrants", réalisé par sa fille Romy Trajman et Anaïs Straumann-Lévy, offrant un regard intime sur sa vie et son art.
André Goldberg ° 1963
Diplômé en photographie en 1988, il publie deux ouvrages de portraits aux éditions de la Lettre Volée : "Portraits-fétiches" (1994) et "Le Passage du témoin" (1995), ce dernier présentant des portraits de survivants des camps nazis. À partir du milieu des années 1990, il se consacre au cinéma, réalisant des documentaires sur l'art contemporain et des courts-métrages de fiction, tels que "Le Syndrome plastique" (2001) et "Mon ange" (2014). Son court-métrage expérimental "Le Cantique des Cantiques" (2020) a été sélectionné dans une trentaine de festivals et a remporté une dizaine de prix. Parallèlement à sa carrière artistique, Goldberg enseigne la vidéo dans plusieurs institutions belges, dont l'École de Photographie et de Techniques Visuelles Agnès Varda et l'Académie des Arts Visuels de Molenbeek. Ses œuvres sont régulièrement exposées en Belgique et à l'étranger, témoignant de son engagement envers l'exploration des thèmes liés à la condition humaine et à la mémoire collective.
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