Résumé
Plongée dans les gestes de celles et ceux qui créent, quelques minutes dans leur atelier. Ici, les traits et les vides de Daniel Levy.
Avis
La série Dans l’atelier plonge, comme son nom l’indique, dans l’atelier de plusieurs artistes. Les films, d’une durée de plus ou moins cinq minutes, sans paroles, captent la réalisation d'une œuvre du premier geste jusqu’à son achèvement. La caméra observe, elle œuvre à ouvrir les portes d’un espace clos, intime et révèle peu à peu les secrets de fabrication, les méthodes et les savoirs-faire de l’artiste. Cet épisode capte l'attention minutieuse de Daniel Levy et ses lignes jouant des notions de présence et d’absence, de vide et de plein.
Daniel Levy
Le travail de Daniel Levy s’inscrit dans un espace construit par le vide ; un vide dont le geste initial est toujours de mettre en réserve l’espace blanc autour des sphères qu’il va marquer. La problématique de l’artiste engage les notions de présence et d’absence, leurs résonances réciproques. Chaque dessin nécessite des centaines de passages de couleurs, des milliers de traits de feutre. Les couleurs sont soigneusement appliquées, juxtaposées puis superposées. Ce mode opératoire répétitif implique une grande concentration, un état particulier du corps et de l’esprit, un détachement du monde.
Gilles Thomat
Après une spécialisation en montage, Gilles Thomat exerce son métier auprès de productions de documentaires indépendantes à Barcelone. L’art occupe une place très importante dans son activité : il participe à des performances au sein de divers collectifs et utilise son savoir-faire afin de restituer la création artistique. Aujourd’hui vidéaste indépendant, il réalise des films courts de quelques minutes qui ont pour but de présenter des « work in progress » d’artistes.
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