Résumé
En 1929, Alexandre Calder construit un petit cirque avec du fil de fer, des bouts de ficelle ou de tissus, des bouchons... Et de temps à autre, aidé par sa femme il donne des représentations devant ses amis. En voici une, magique !
Avis
En 1929, Alexandre Calder fait un cirque avec des bouts de ficelle, des fils de fer, des morceaux de tissus, des bouchons, des petits bois. Un cirque fait comme un jeu d’enfant, génial, bricolé, inventif, plein de poésie et de drôlerie. Il le range dans une valise qui est maintenant au Whitney Museum à New York. Il aurait voulu prévoir d’autres numéros, mais il aurait alors eu besoin de deux valises... il s’est donc arrêté. Parfois, devant ses camarades, il ouvrait sa malle aux trésors et montrait les lions, les trapézistes, les lanceurs de couteaux, la danse du ventre. Le film capte une de ses représentations données dans le grenier de la maison du couple Calder. De sa voix charmante, il commente le spectacle comme Monsieur Loyal. Son grand corps est agenouillé sur un coussin et ses énormes mains de sculpteur manipulent les petits personnages, déploient les accessoires de chaque numéro avec une précision de dentellière. Sa femme s'occupe du son, elle passe des disques de musique foraine qui accompagnent dompteurs et équilibristes. Un film qui a cherché à capter un moment de magie, de poésie et d’humour et qui y est parfaitement arrivé.