Résumé
Dans le métro de Bruxelles surgissent de nombreuses œuvres. Paul De Gobert, fresquiste, a passé quatre ans à peindre un paysage de campagnes de 800 mètres carrés pour la station Vandervelde. Le film est le récit de cette aventure.
Avis
Une station de métro, un artiste : le métro de Bruxelles est devenu un grand musée souterrain. Paul De Gobert, fresquiste, peintre de trompe-l’œil, a proposé à la STIB de reproduire dans la station Vandervelde ce qui se passait au-dessus, quand la vallée de la Woluwe était un charmant petit coin de campagne. Le projet accepté, il a passé quatre ans à peindre un paysage de 800 mètres carrés - à chacun sa Sixtine - plein de chardonnerets et de brins d’herbe, d’une précision digne d’un ornithologue ou d’un botaniste, à reproduire le déroulement des saisons. Il crée une nature idéale, séparée du monde du sous-sol et donc de la station de métro par une bande de mosaïques de couleurs jaune, ocre et brun symbolisant les couches géologiques du sous-sol. Il raconte avec précision cette entreprise, depuis sa remise de plans et dossiers jusqu’au dernier coup de pinceau qui l’a délivré de sa vie de taupe. Le film dévoile son goût pour la nature, ses souvenirs d’enfance, son rapport avec les ouvriers et les voyageurs. Petit récit d’une grande aventure, classiquement filmée.