Résumé
Cinéaste reconnu, Peter Greenaway s'est pourtant toujours passionné pour la peinture. Il expose ici avec générosité les points de convergence et les différences entre peinture et cinéma.
Avis
Une émission de télévision qui répond bien à la thématique annoncée peinture/cinéma, Peter Greenaway ayant traversé la première, la peinture, pour devenir célèbre dans la seconde, le cinéma. C’est son discours, intelligent et précis, qui fait tout l’intérêt du film. Il y aborde les points de convergence et de différence entre ces deux disciplines. Les milliers de toiles qui ont été peintes sont pour lui une mémoire collective où les artistes qui l’ont précédé ont trouvé des solutions aux questions que le cinéaste qu’il est devenu se pose. Il puise dans cet abondant réservoir de représentations et c’est toujours d’une image ou d’un questionnement plastique que naissent ses histoires. 'Meurtre dans un jardin anglais' s’inspire d’une manière générale des paysages anglais et plus particulièrement de l’étrange construction de Chiswick House. 'Le ventre de l’architecte' vient de sa consternation devant la reconstruction de certains quartiers de Londres. Cette passionnante réflexion est illustrée par les œuvres plastiques de Greenaway, des promenades dans les lieux qui l’inspirent. Des plages musicales composées par son musicien favori, Michael Nyman, lui permettent de citer son panthéon personnel : Piranèse, Diego Vélasquez...